NCAA- les athlètes universitaires bientôt rémunérés!
Une nouvelle ère s'ouvre dans le monde du sport universitaire américain. Depuis ce vendredi 6 juin 2025, les facs peuvent désormais payer directement leurs athlètes, suite au verdict de la juge Claudia Wilken, dont la décision change pour toujours le modèle du sport universitaire aux Etats-Unis.
Le verdict
Depuis sa création en 1906, la NCAA s'assurait de conserver le statut amateur de ses principaux acteurs, les "student-athletes". Tout ça alors que les principaux dirigeants, universités et conférences gagnaient chaque année des milliards de dollars et les étudiants ne touchaient pas un centime.
Le verdict du tribunal, qui met fin au litige entre des anciens étudiants- Grant House et Sedona Prince- contre la NCAA, établit un nouveau modèle de partage des revenus sur 10 ans dans les programmes sportifs de nombreuses écoles supérieures et universités américaines. A compter du 1er juillet prochain, ces programmes sportifs pourront distribuer jusqu’à environ 20,5 millions de dollars a leurs athlètes, quelque soit leur discipline. Cette somme, qui a été approuvée pour la saison 2025-2026, devrait sans doute augmenter dans les années à venir.
House et Prince poursuivaient en justice la NCAA, estimant que la NCAA gagnaient des sommes astronomiques d'argent sur le dos des sportifs universitaires, sans jamais les récompenser financièrement. La NCAA, plutôt que de faire appel et se lancer dans un procès qui aurait pu être très long et coûteux, préféraient trouver un terrain d'entente avec les plaignants.
L'accord trouvé entre les 2 parties a une durée de 10 ans et devra être ensuite renégocié selon les revenus annuels, calculés sur la vente de tickets, des droits télé et du merchandising. La sentence de la juge contraint la NCAA à verser une compensation économique aux anciens joueurs- remontant jusqu'en 2016.
Afin de faire appliquer les nouvelles règles, un nouvel organisme voyait le jour quelques heures seulement après le verdict: la College Sports Commission (CSC). Cette commission sera dirigée par un ancien dirigeant de la MLB (la ligue de baseball américaine), Bryan Seeley, qui aura du pain sur la planche: contrôle des masses salariales, des contrats de sponsoring (NIL) et limites des effectifs.
Le verdict du tribunal, qui met fin au litige entre des anciens étudiants- Grant House et Sedona Prince- contre la NCAA, établit un nouveau modèle de partage des revenus sur 10 ans dans les programmes sportifs de nombreuses écoles supérieures et universités américaines. A compter du 1er juillet prochain, ces programmes sportifs pourront distribuer jusqu’à environ 20,5 millions de dollars a leurs athlètes, quelque soit leur discipline. Cette somme, qui a été approuvée pour la saison 2025-2026, devrait sans doute augmenter dans les années à venir.
House et Prince poursuivaient en justice la NCAA, estimant que la NCAA gagnaient des sommes astronomiques d'argent sur le dos des sportifs universitaires, sans jamais les récompenser financièrement. La NCAA, plutôt que de faire appel et se lancer dans un procès qui aurait pu être très long et coûteux, préféraient trouver un terrain d'entente avec les plaignants.
L'accord trouvé entre les 2 parties a une durée de 10 ans et devra être ensuite renégocié selon les revenus annuels, calculés sur la vente de tickets, des droits télé et du merchandising. La sentence de la juge contraint la NCAA à verser une compensation économique aux anciens joueurs- remontant jusqu'en 2016.
La fin de la bataille judiciaire?
Il semble plausible que l'accord entre anciens athlètes et NCAA soit définitif mais cela pourrait ne pas empêcher de nouvelles querelles juridiques. La zone d'ombre dans laquelle se trouve le NIL- et comment les universités l'utilise-, pourrait engendrer d'autres procès à l'avenir, surtout que les presidents des Conférences, bien qu'optimises sur leur capacités à faire respecter la nouvelle loi sur les contrats de sponsoring, restent dans le flou sur les possibles sanctions à l'encontre des universités et joueurs ne respectant pas le nouveau système.Afin de faire appliquer les nouvelles règles, un nouvel organisme voyait le jour quelques heures seulement après le verdict: la College Sports Commission (CSC). Cette commission sera dirigée par un ancien dirigeant de la MLB (la ligue de baseball américaine), Bryan Seeley, qui aura du pain sur la planche: contrôle des masses salariales, des contrats de sponsoring (NIL) et limites des effectifs.
Conséquences pour le sport universitaire aux USA
Cette décision créé - sur le papier du moins- un peu plus de parité entre les universités, avec le même plafond salarial pour tout le monde. Chaque université pourra aussi décider comment elle repartit ces 20 millions à travers les différentes disciplines, même s'il semblerait que la quasi totalité ira aux 2 sports les plus populaires: le foot US et le basket.Les universités les plus "modestes" et les athlètes universitaires sont les grands gagnants de ce verdict. Soulignons toutefois que tous les joueurs ne seront pas payés et que seulement les "meilleurs" recevront un salaire. Jusqu'à présent et depuis les années 50, les athlètes étaient recrutés par les facs qui leur offraient les frais de scolarité - qui peuvent monter à plus de 85 000 dollars par an- en plus du logement étudiant et matériel nécessaire.
En 2021, un 1er séisme faisant trembler les murs de la NCAA et du sport universitaire avec l'introduction du NIL (= Name, Image and Likeness), qui sont en fait des contrats de sponsoring pour les athlètes universitaires.
Toutefois, afin de contrôler de manière plus stricte ces contrats de sponsoring, les joueurs qui touchent de l'argent grâce au NIL devront le déclarer à la nouvelle commission, la College Sports Commission.
Deux grosses firmes américaines comme LBi Software et Deloitte superviseront les limites salariales de chaque équipe et la validité de chaque contrat NIL.
En 2021, un 1er séisme faisant trembler les murs de la NCAA et du sport universitaire avec l'introduction du NIL (= Name, Image and Likeness), qui sont en fait des contrats de sponsoring pour les athlètes universitaires.
Que se passe-t'il désormais avec le NIL?
Le salaire versé aux joueurs ne signifie pas forcément la disparition de ces contrats de sponsoring. Les meilleurs joueurs toucheront même surement l'argent des NIL en plus de leur salaire. Pour rappel, lors de leur introduction en 2021, les contrats de sponsoring créaient un veritable tollé, notamment beaucoup de suspicion sur la plus que possible utilisation de ces contrats pour recruter des joueurs et les convaincre de jouer pour telle ou telle université.Toutefois, afin de contrôler de manière plus stricte ces contrats de sponsoring, les joueurs qui touchent de l'argent grâce au NIL devront le déclarer à la nouvelle commission, la College Sports Commission.
Deux grosses firmes américaines comme LBi Software et Deloitte superviseront les limites salariales de chaque équipe et la validité de chaque contrat NIL.