NFL- 12ème semaine: Cleveland, reine des neiges et la NFC Nord, division 'de la mort'
Chaque semaine, je me penche sur 3 matches du week-end, commençant par le match Cleveland-Pittsburgh qui s'est disputé dans des conditions dantesques. La division la plus compétitive de la NFL, la NFC Nord, est aussi au menu du jour.
Cleveland- Pittsburgh 24-19
Une météo de football ou 'a football weather', voilà comment les puristes décrivaient la météo de jeudi soir à Cleveland, état de l' Ohio. Dans des conditions dignes du pôle nord, surtout en 2ème mi-temps, les Browns tirent profit de la neige et de leur défense de fer pour battre les Pittsburgh Steelers, leader de l'AFC nord.
Jameis Winston, intronisé quarterback numéro 1 il y a quelques semaines après les blessures de Deshaun Watson et de Dorian Thompson-Robinson, était le héros de la soirée, notamment grâce à un rushing touchdown- son 1er depuis 3 ans- qui donnait alors un avantage conséquent à son équipe en début de 4ème quart-temps (18-6). Mais c'était sans compter sur la capacité d'auto-destruction des Browns qui voyaient comment en 8 petites minutes, en pleine tempête de neige, les Steelers renversaient le score et prenaient l'avantage: 18-19. Par contre, cette fois-ci, les hommes de Stefanski stoppaient la spirale negative et après une très bonne série de l'unité défensive qui stoppait Russell Wilson et son attaque, Winston guidait un dernier drive qui se terminait sur un touchdown au sol de Nick Chubb et offrait à Cleveland un triomphe agonique.
Pour Mike Tomlin et ses hommes, cette défaite est une grosse déception, moins d'une semaine après le triomphe contre Baltimore, qui les envoyait en tête de l'AFC Nord. Russell Wilson signait un bon début de match au niveau individuel, avec 100% de réussite à la passe pour 147 yards mais les Steelers rentraient aux vestiaires à la pause avec seulement 3 points au compteur. Avec 12 points de retard à 12 minutes de la fin, Tomlin faisait rentrer alors Justin Fields -qui avait déjà mené quelques jeux dans le 1er quart-temps mais sans succès- qui signait d'abord une superbe course de 30 yards avant d'obtenir un peu plus tard une pénalité pour un placage tardif, pénalité qui amenait le 1er touchdown de la soirée pour Pittsburgh. Wilson revenait ensuite sur la pelouse enneigé du Huntington Bank Field et lançait une superbe passe pour Calvin Austin III qui faisait passer les Steelers devant au tableau d'affichage. Malgré de très bonnes statistiques, notamment un très bon 11/12 en 3ème tentatives réussies, Wilson souffrait de multiples sacks - pas forcément aider par sa ligne offensive en souffrance face au pass rush des Browns et notamment de Myles Garrett- et ne parvenait à marquer avec ses coéquipiers que 19 petits points. Largement insuffisant, même face à une des plus mauvaises attaques de la ligue et face à un quarterback très irrégulier comme Jameis Winston.
Chicago- Minnesota 27-30 (ap. prol.)
Un match complètement débridé! Un fumble à 2 yards de l'en-but, un coup de pied de précision contré, une superbe réception de Moore annulé pour un orteil en touche, un onside kick dans les dernières secondes récupéré par les Bears ... et un membre du chain-gang (personnes en charge des bâtons et chaines pour mesurer les yards) blessé!
Dans un derby de la NFC nord, division ultra compétitive cette année avec 3 equipes sur 4 au dessus de 8 victoires chacune, les Vikings pensaient filer tranquillement vers la victoires à 2 minutes du terme, alors qu'ils menaient de 11 points (16-27).
Mais c’était sans compter sur le talent de Caleb Williams, qui signait hier son meilleur match de la saison, avec multiples lancers chirurgicaux et scrambles, pas effrayé par la très solide défense de Minnesota. Williams affichait au final des chiffres très encourageants avec 32 passes réussies sur 47 pour 340 yards, 2 touchdowns et 0 passe interceptée. Malheureusement pour l'ex quarterback de USC, son alter ego et adversaire du jour Sam Darnold, lui aussi ex-Trojan, faisait un match sans faute et guidait parfaitement ses Vikings, qui enregistrent leur 9ème victoire de la saison, la 4ème consecutive. La défense des Bears se focalisait sur Justin Jefferson, et laissait donc plus d'espaces à Addison, Hockinson voire Jones, au grand plaisir de Sam Darnold.
Dès le 1er drive, Minnesota pouvait ouvrir le score mais Aaron Jones perdait le ballon a 2 yards de l'en-but: fumble, ballon pour les Bears. Sur le drive suivant, parfaitement mené par Williams, Chicago marquait le 1er touchdown de la soirée pour prendre l'avantage dans le 1er quart-temps, pour la 1ère fois de la saison. Mais moins de 2 minutes plus tard, un autre ancien joueur de USC- d'ailleurs coéquipier de Caleb Williams- Jordan Addison permettait aux Vikings de revenir au score. Addison était hier la cible préférée de Darnold et finissait avec 8 réceptions pour 162 yards et 1 touchdown, profitant des espaces que Jefferson lui laissait en attirant plusieurs défenseurs avec lui.
En milieu de 2ème quart-temps, le match s'emballait lorsque d'abord une magnifique réception de Moore était finalement invalidée psr les arbitres, la faute à un bout de la chaussure de DJ Moore sur la ligne de touche. Chicago tentait un coup de pied de précision, mais comme il y a une semaine juste contre les Packers, ce dernier était contré! Les hommes de O'Connell prenait ensuite le contrôle du match, scorant des touchdowns par Nailor puis Aaron Jones, qui se reprenait après son erreur et son fumble dans le 1er quart-temps.
Cleveland- Pittsburgh 24-19
Une météo de football ou 'a football weather', voilà comment les puristes décrivaient la météo de jeudi soir à Cleveland, état de l' Ohio. Dans des conditions dignes du pôle nord, surtout en 2ème mi-temps, les Browns tirent profit de la neige et de leur défense de fer pour battre les Pittsburgh Steelers, leader de l'AFC nord.
Jameis Winston, intronisé quarterback numéro 1 il y a quelques semaines après les blessures de Deshaun Watson et de Dorian Thompson-Robinson, était le héros de la soirée, notamment grâce à un rushing touchdown- son 1er depuis 3 ans- qui donnait alors un avantage conséquent à son équipe en début de 4ème quart-temps (18-6). Mais c'était sans compter sur la capacité d'auto-destruction des Browns qui voyaient comment en 8 petites minutes, en pleine tempête de neige, les Steelers renversaient le score et prenaient l'avantage: 18-19. Par contre, cette fois-ci, les hommes de Stefanski stoppaient la spirale negative et après une très bonne série de l'unité défensive qui stoppait Russell Wilson et son attaque, Winston guidait un dernier drive qui se terminait sur un touchdown au sol de Nick Chubb et offrait à Cleveland un triomphe agonique.
Pour Mike Tomlin et ses hommes, cette défaite est une grosse déception, moins d'une semaine après le triomphe contre Baltimore, qui les envoyait en tête de l'AFC Nord. Russell Wilson signait un bon début de match au niveau individuel, avec 100% de réussite à la passe pour 147 yards mais les Steelers rentraient aux vestiaires à la pause avec seulement 3 points au compteur. Avec 12 points de retard à 12 minutes de la fin, Tomlin faisait rentrer alors Justin Fields -qui avait déjà mené quelques jeux dans le 1er quart-temps mais sans succès- qui signait d'abord une superbe course de 30 yards avant d'obtenir un peu plus tard une pénalité pour un placage tardif, pénalité qui amenait le 1er touchdown de la soirée pour Pittsburgh. Wilson revenait ensuite sur la pelouse enneigé du Huntington Bank Field et lançait une superbe passe pour Calvin Austin III qui faisait passer les Steelers devant au tableau d'affichage. Malgré de très bonnes statistiques, notamment un très bon 11/12 en 3ème tentatives réussies, Wilson souffrait de multiples sacks - pas forcément aider par sa ligne offensive en souffrance face au pass rush des Browns et notamment de Myles Garrett- et ne parvenait à marquer avec ses coéquipiers que 19 petits points. Largement insuffisant, même face à une des plus mauvaises attaques de la ligue et face à un quarterback très irrégulier comme Jameis Winston.
Chicago- Minnesota 27-30 (ap. prol.)
Un match complètement débridé! Un fumble à 2 yards de l'en-but, un coup de pied de précision contré, une superbe réception de Moore annulé pour un orteil en touche, un onside kick dans les dernières secondes récupéré par les Bears ... et un membre du chain-gang (personnes en charge des bâtons et chaines pour mesurer les yards) blessé!
Dans un derby de la NFC nord, division ultra compétitive cette année avec 3 equipes sur 4 au dessus de 8 victoires chacune, les Vikings pensaient filer tranquillement vers la victoires à 2 minutes du terme, alors qu'ils menaient de 11 points (16-27).
Mais c’était sans compter sur le talent de Caleb Williams, qui signait hier son meilleur match de la saison, avec multiples lancers chirurgicaux et scrambles, pas effrayé par la très solide défense de Minnesota. Williams affichait au final des chiffres très encourageants avec 32 passes réussies sur 47 pour 340 yards, 2 touchdowns et 0 passe interceptée. Malheureusement pour l'ex quarterback de USC, son alter ego et adversaire du jour Sam Darnold, lui aussi ex-Trojan, faisait un match sans faute et guidait parfaitement ses Vikings, qui enregistrent leur 9ème victoire de la saison, la 4ème consecutive. La défense des Bears se focalisait sur Justin Jefferson, et laissait donc plus d'espaces à Addison, Hockinson voire Jones, au grand plaisir de Sam Darnold.
Dès le 1er drive, Minnesota pouvait ouvrir le score mais Aaron Jones perdait le ballon a 2 yards de l'en-but: fumble, ballon pour les Bears. Sur le drive suivant, parfaitement mené par Williams, Chicago marquait le 1er touchdown de la soirée pour prendre l'avantage dans le 1er quart-temps, pour la 1ère fois de la saison. Mais moins de 2 minutes plus tard, un autre ancien joueur de USC- d'ailleurs coéquipier de Caleb Williams- Jordan Addison permettait aux Vikings de revenir au score. Addison était hier la cible préférée de Darnold et finissait avec 8 réceptions pour 162 yards et 1 touchdown, profitant des espaces que Jefferson lui laissait en attirant plusieurs défenseurs avec lui.
En milieu de 2ème quart-temps, le match s'emballait lorsque d'abord une magnifique réception de Moore était finalement invalidée psr les arbitres, la faute à un bout de la chaussure de DJ Moore sur la ligne de touche. Chicago tentait un coup de pied de précision, mais comme il y a une semaine juste contre les Packers, ce dernier était contré! Les hommes de O'Connell prenait ensuite le contrôle du match, scorant des touchdowns par Nailor puis Aaron Jones, qui se reprenait après son erreur et son fumble dans le 1er quart-temps.
Les dernières 90 secondes du match étaient complètement folles. Williams lancait plusieurs obus, dont un de 20 yards sur 4ème tentative et remontait le terrain avec son attaque pour finir sur un touchdown de Keenan Allen et la conversion à 2 points de DJ Moore. Et puis le onside kick. Le botteur Cairo Santos tapait un ballon trop court, qui n'allait pas atteindre la distance limite des 10 yards mais qui touchait un joueur des Vikings, devenant donc jouable. Et le joueur des Bears Tarvarius Moore se jetait sur le ballon, donnant à son équipe une dernière opportunité à 20 secondes du terme. Williams lançait un nouvel obus de 30 yards pour Dj Moore, laissant son botteur Santos assez proche des poteaux pour tenter et réussir le field goal de l’égalisation (27-27). En prolongations, Chicago débutait avec la possession mais sur leur 1er drive, Caleb Williams tardait trop dans la poche et se faisait sacker par Greenard. Les Bears devaient rendre le ballon à leur adversaire, et Darnold, avec un sang froid digne d'un sniper, guidait les siens sur un dernier drive de 5 minutes et un gain de 50 yards pour finir sur le coup de pied de précision de la gagne du botteur remplaçant, John Parker Romo.
Les Minnesota Vikings s'en sortent donc plutôt bien et repartent avec la victoire en poche, malgré des blessures (Ivan Pace Jr et Cam Robinson), le match transparent de Justin Jefferson (seulement 2 réceptions pour une 20aine de yards seulement) et une défense en souffrance face à un Caleb Williams en feu. Il s'agit d'ailleurs de la 23ème victoire des Vikings par moins de 7 points en 3 saisons, statistique qui prouvent la capacité à rivaliser de la franchise du nord du pays. Pour les Bears, clairement des signes positifs dans cette performance mais qui n'effacent pas le bilan négatif et la déception de la défaite, qui plus est face à un rival de division.
Green Bay- San Francisco 38-10
En ce match de dimanche après- midi aux Etats-Unis, les Packers délivraient un belle prestation, dominant leur sujet de bout en bout. Jamais les 49ers, handicapés avec le forfait sur blessure du quarterback Brock Purdy, n'ont semblé capables de rivaliser avec Jordan Love & cie. Brandon Allen prenait la place du stratège Purdy mais souffrait face à une défense de Green bay explosive. Les Packers ne menaient pourtant que 17-7 à la pause, grâce à 2 touchdowns du tight-end Kraft et de leur coureur star Jacobs, alors que San Francisco réussissait à recoller un peu au score par Kittle, juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, les locaux allaient survoler la partie et ajouter 21 points de plus. Juste après une superbe passe dans l'axe qui trouvait Kittle, Brandon Allen se faisait intercepter sur le jeu suivant par McKinney qui remontait 50 yards. En suivant, Love et son attaque ne laissaient pas passer l’opportunité et concluaient le drive sur un touchdown de Jacobs (24-7). Les hommes de Matt LaFleur profitaient d'un nouveau cadeau de Brandon Allen qui perdait un ballon sur un fumble, et permettaient ainsi à l'ancien coureur des Raiders de continuer son festival avec un 3ème touchdown, pour sans doute son meilleur match depuis qu'il a rejoint Green Bay à l'intersaison. Une statistique pas anodine démontrait l’énorme performance de Jacobs: le joueur de 1,78m pour 101kg cassait plus de 14 placages pour un gain de presque 60 yards. Malik Heath ajoutait 7 points de plus pour sceller le résultat.
Avec 8 victoires, Green Bay reste... 3ème de sa division! Difficile à croire, surtout si l'on compare avec d'autres divisions où le leader compte moins de victoires: Seattle (6), Atlanta (6), Houston (7). Il n'en reste que, avec 2 victoires de plus, les Packers verront sans doute les play-offs.
On ne peut pas dire la même chose des 49ers, qui continuent leur chemin de croix cette saison. En plus de la fameuse gueule de bois qu'experiencent en général les finalistes malheureux du Superbowl la saison suivante, la franchise de Santa Clara n'est pas épargnée par les blessures. Christian McCaffrey est de retour sur le terrain mais son apport est minimal et très loin de son niveau de l’année dernière. Avec un bilan de 5 victoires en 11 matches au total et une victoire pour 3 défaites dans sa division, San Francisco doit réagir au plus vite et Shanahan trouver des solutions s'il ne veut pas que cette saison tourne au fiasco.
Autour de la ligue
Detroit enregistre sa 10ème victoire de la saison et renforce sa position de numéro 1 de la NFC, position importante en vue des play-offs. Derrière les Lions au classement NFC, on retrouve Philadelphia qui s'est imposé à Los Angeles contre les Rams de McVey sans trembler (20-37).
Malgré le départ de Daniel Jones, pas d'amélioration chez les Giants, balayés à domicile par Tampa Bay (7-30). Le champion en titre, Kansas City, doit s'en remettre à un coup de pied de précision pour battre Carolina (27-30). Dans la même division, les Broncos continuent leur bonne saison en s'imposant à Las Vegas, qui outre le match, perd aussi leur quarterback Gordon Menshew, blessé à la clavicule.
Des surprises avec les victoires de Tennessee à Houston et celle de Dallas à Washington, mettant fin à une série de 5 défaites consecutives pour les Cowboys.
Les Minnesota Vikings s'en sortent donc plutôt bien et repartent avec la victoire en poche, malgré des blessures (Ivan Pace Jr et Cam Robinson), le match transparent de Justin Jefferson (seulement 2 réceptions pour une 20aine de yards seulement) et une défense en souffrance face à un Caleb Williams en feu. Il s'agit d'ailleurs de la 23ème victoire des Vikings par moins de 7 points en 3 saisons, statistique qui prouvent la capacité à rivaliser de la franchise du nord du pays. Pour les Bears, clairement des signes positifs dans cette performance mais qui n'effacent pas le bilan négatif et la déception de la défaite, qui plus est face à un rival de division.
Green Bay- San Francisco 38-10
En ce match de dimanche après- midi aux Etats-Unis, les Packers délivraient un belle prestation, dominant leur sujet de bout en bout. Jamais les 49ers, handicapés avec le forfait sur blessure du quarterback Brock Purdy, n'ont semblé capables de rivaliser avec Jordan Love & cie. Brandon Allen prenait la place du stratège Purdy mais souffrait face à une défense de Green bay explosive. Les Packers ne menaient pourtant que 17-7 à la pause, grâce à 2 touchdowns du tight-end Kraft et de leur coureur star Jacobs, alors que San Francisco réussissait à recoller un peu au score par Kittle, juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, les locaux allaient survoler la partie et ajouter 21 points de plus. Juste après une superbe passe dans l'axe qui trouvait Kittle, Brandon Allen se faisait intercepter sur le jeu suivant par McKinney qui remontait 50 yards. En suivant, Love et son attaque ne laissaient pas passer l’opportunité et concluaient le drive sur un touchdown de Jacobs (24-7). Les hommes de Matt LaFleur profitaient d'un nouveau cadeau de Brandon Allen qui perdait un ballon sur un fumble, et permettaient ainsi à l'ancien coureur des Raiders de continuer son festival avec un 3ème touchdown, pour sans doute son meilleur match depuis qu'il a rejoint Green Bay à l'intersaison. Une statistique pas anodine démontrait l’énorme performance de Jacobs: le joueur de 1,78m pour 101kg cassait plus de 14 placages pour un gain de presque 60 yards. Malik Heath ajoutait 7 points de plus pour sceller le résultat.
Avec 8 victoires, Green Bay reste... 3ème de sa division! Difficile à croire, surtout si l'on compare avec d'autres divisions où le leader compte moins de victoires: Seattle (6), Atlanta (6), Houston (7). Il n'en reste que, avec 2 victoires de plus, les Packers verront sans doute les play-offs.
On ne peut pas dire la même chose des 49ers, qui continuent leur chemin de croix cette saison. En plus de la fameuse gueule de bois qu'experiencent en général les finalistes malheureux du Superbowl la saison suivante, la franchise de Santa Clara n'est pas épargnée par les blessures. Christian McCaffrey est de retour sur le terrain mais son apport est minimal et très loin de son niveau de l’année dernière. Avec un bilan de 5 victoires en 11 matches au total et une victoire pour 3 défaites dans sa division, San Francisco doit réagir au plus vite et Shanahan trouver des solutions s'il ne veut pas que cette saison tourne au fiasco.
Autour de la ligue
Detroit enregistre sa 10ème victoire de la saison et renforce sa position de numéro 1 de la NFC, position importante en vue des play-offs. Derrière les Lions au classement NFC, on retrouve Philadelphia qui s'est imposé à Los Angeles contre les Rams de McVey sans trembler (20-37).
Malgré le départ de Daniel Jones, pas d'amélioration chez les Giants, balayés à domicile par Tampa Bay (7-30). Le champion en titre, Kansas City, doit s'en remettre à un coup de pied de précision pour battre Carolina (27-30). Dans la même division, les Broncos continuent leur bonne saison en s'imposant à Las Vegas, qui outre le match, perd aussi leur quarterback Gordon Menshew, blessé à la clavicule.
Des surprises avec les victoires de Tennessee à Houston et celle de Dallas à Washington, mettant fin à une série de 5 défaites consecutives pour les Cowboys.
