NFL- semaine 13, 1ère partie: Happy Thanksgiving!
Semaine spéciale avec les matchs de Thanksgiving et Black Friday cette semaine, des affiches très alléchantes sur le papier. Un beau programme pour honorer le légendaire John Madden, ancien entraineur puis consultant télé qui commentera une vingtaine de matchs de Thanksgiving.

Comme le veut la tradition de Thanksgiving, l'équipe gagnante est invitée par le diffuseur à manger de la dinde à la fin de la rencontre
Detroit- Green Bay 24-31
Green Bay enregistre sa 2ème victoire face aux Lions cette saison, après leur victoire lors de la 1ère semaine. Les Packers étaient très entreprenants d'entrée et semblaient inarrêtables en attaque, que ce soit au sol avec Josh Jacobs ou dans les airs avec Hicks, Doubs et Watson notamment. Ces 3 receveurs finissaient la partie avec au moins un touchdown chacun mais c'est Dontayvion Hicks qui, outre ses 2 touchdowns, allait réaliser la reception la plus importante: à 90 secondes de la fin sur un 4ème down, cette réception permettait aux packers de conserver la possession et donc de laisser ensuite défiler les dernières secondes de la rencontre.
Les Lions ne déméritaient pas et tentaient de revenir au score, mais à chaque fois qu'ils marquaient des points, Green Bay ne fléchissait pas et répondait par un touchdown, portant un coup au moral des joueurs de Dan Campbell. Rapidement privés de Amon-Ra St Brown, les Lions deposaient tous leurs espoirs sur Jahmyr Gibbs et Jameson Williams. Insuffisant toutefois face à une défense des Packers affamée, à l'image de Micah Parsons, auteur d'un excellent match avec 2,5 sacks, 8 placages (dont 3 pour perte de yards).
Vainqueurs d'un seul match (sur 6) dans sa division en 2024, Green Bay démarre du bon pied cette saison et continue son sans-faute en division (3 victoires en 3 matchs) tout en restant au contact de Chicago grace à ce 8ème succès.
Dallas- Kansas City 31-28
3ème victoire consecutive pour les Cowboys qui, en l'espace de 4 jours, viennent de battre les 2 derniers finalistes du Superbowl. Une victoire de prestige qui permet à Dallas de conforter son bilan positif et de rester dans la course aux play-offs. Pas mal pour une équipe promise à une saison difficile, qui a eu du mal à se remettre au depart de Parsons en défense mais qui, par le biais de plusieurs acquisitions, a trouvé une certaine solidité. La tragédie qui frappait "America's team" il y a quelques semaines, avec le suicide de Marshawn Kneeland, semble avoir créé une union dans le vestiaire, qui n'oublie pas son ancien coéquipier en lui rendant hommage après chaque victoire.
Le match commençait de la pire des façons pour Dallas avec une passe interceptée de Prescott des le 3ème jeu. Sur la série suivante, Kansas City punissait Dallas en marquant le 1er touchdown par Rashee Rice. Prescott se rattrapait ensuite avec un superbe drive conclu par Lamb, mais Mahomes repondait du tac au tac: sur leur drive suivant, l'attaque des Chiefs remontait le pré doucement mais sûrement, bien aidé par les courses enragées du running back ' Kareem Hunt, avant que Mahomes ne trouve dan l'en-but, sur une tentative de 4ème down, son associé le plus fiable depuis des années, Travis Kelce.
Loin de baisser les bras, Dallas allait serrer les rangs en défense, forçant les Chiefs à punter le ballon sur leurs 2 possessions suivantes. Les locaux prenaient même l'avantage en marquant 10 points de plus dans le même temps, dont un touchdown sur une course de 43 yards du numero 43 (Malik Davis) à 3 minutes des oranges.
Kansas City repassait devant en début de 4ème quart-temps mais Dallas ne lâchait pas, ajoutant un touchdown et un field goal avant de résister en fin de match à un possible retour des Chiefs.
Baltimore- Cincinatti 14-32
Quand Joe Burrow va, tout va! Cette expression résume à la perfection l'état de la franchise 'tigrée', pathétique par moment depuis plusieurs semaines mais qui hier soir, se transformait en une équipe qui a le niveau pour atteindre les play-offs. Joe Burrow faisait son grand retour aux manettes, après 2 mois au repos forcé, et ça s'est ressenti car les Bengals produisaient une très bonne prestation offensive: 382 yards de gagnés en attaque, 2 touchdowns, 38 minutes de possession. Burrow mettait une mi-temps à redevenir Burrow, mais faisant suffisamment dans la 1ère demie-heure pour mener son équipe à 4 coups de pied de précision. Apres le repos, il réglait la mire et sa production dans les airs était bien meilleure, trouvant ses cibles et faisant tourner la tête des défenseurs des Ravens. "Joe Cool" trouvait d'ailleurs dans le 3ème quart-temps le tight-end Tanner Hudson et le receveur Andrei Iosivas pour 2 touchdowns.
Les Bengals peuvent aussi remercier les nombreux cadeaux des Ravens et de notamment Lamar Jackson, auteur de sa pire performance depuis un bail: 2 fumbles, une passe interceptée, 3 sacks reçus. La très souvent critiquée- et à raison- unité défensive de "Cincy" réalisait peut-être sa meilleure prestation de la saison, car outre les erreurs de Jackson, elle provoquait 2 autres fumbles (de Isaiah likely et Jay Flowers) et Joseph Ossai sackait le quarterback des Ravens à 2 reprises.
Coup d'arrêt pour Baltimore après une série de 5 victoires consécutives, tandis que pour Cincinnati, il s'agit là d'un match référence, et allié au retour de Burrow, cela peut être un boost pour le moral de cette franchise, même s'il semble trop tard pour espérer atteindre les phases finales.
Philadelphie- Chicago 15-24
LA surprise de ces matchs avancés était la victoire sans discussion de Chicago sur la pelouse des Eagles. Les Bears, surprenants depuis le début de saison, faisaient souffrir Philadelphie des 2 côtés du ballon pendant toute la partie. Vic Fangio, le coordinateur défensif de Philadelphie, ne trouvait aucune solution pour stopper le jeu au sol de Chicago, qui dévorait les yards avec DeAndre Swift et Kyle Monangai, auteurs de plus de 120 yards chacun. L’unité offensive ne faisait guère mieux, balbutiant son football, avec des erreurs inhabituelles: ballon relaché par Saquon Barkley, un fumble et une passe interceptée de Jalen Hurts. Muet pendant plus de quatre quart-temps, “Philly” marquait enfin un touchdown en milieu de 3ème quart-temps. Mais les erreurs s’accumulaient chez les Eagles et le buteur Elliott manquait Le PAT, soit le coup de pied de conversion et donc l’opportunité d’égaliser à 10 partout.
6 minutes de n’importe quoi allait suivre. Jaylin Hunt interceptait une mauvaise passe de Caleb Williams mais moins de 2 minutes plus tard, Chicago récupérait la balle après que Nahshon Wright ne vient arracher le ballon dans les bras de Jalen Hurts en plein Tush push! Les visiteurs faisait d'ailleurs payer cher cette erreur à Philadelphie et marquait un touchdown à la conclusion de ce drive, grâce au coureur Kyle Monangai. Un peu plus tard, Caleb Williams portait le coup de grâce avec une superbe passe- tel un tennisman qui réalise un coup droit de décalage- et trouvait son tight-end Cole Kmet dans l’enbut pour un nouveau touchdown.
Avec ce succès, Chicago est donc assuré de finir la saison avec un bilan positif- une 1ère depuis 2018- et confirme sa montée en puissance pour le dernier tiers de la saison.
Pour l’équipe de Sirianni, même si cette défaite ne met pas en danger leur position de leader dans la NFC Est, toutes les alarmes sont au rouge après une 2ème déconvenue en 5 jours et la 1ère place de conférence qui s’éloigne.